Books and Characters - French and English by Giles Lytton Strachey
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The wit, the elegance, the finely turned phrase, the shifting
smile--these things are still visible there no doubt, but they are informed and overmastered by a new, an almost ominous spirit: Voltaire, for the first time in his life, is serious. J'ai été à l'extrémité; je n'attends que ma convalescence pour abandonner à jamais ce pays-ci. Souvenez-vous de l'amitié tendre que vous avez eue pour moi; au nom de cette amitié informez-moi par un mot de votre main de ce qui se passe, ou parlez à l'homme que je vous envoi, en qui vous pouvez prendre une entière confiance. Présentez mes respects à Madame du Deffand; dites à Thieriot que je veux absolument qu'il m'aime, ou quand je serai mort, ou quand je serai heureux; jusque-là, je lui pardonne son indifférence. Dites à M. le chevalier des Alleurs que je n'oublierai jamais la générosité de ses procédés pour moi. Comptez que tout détrompé que je suis de la vanité des amitiés humaines, la vôtre me sera à jamais précieuse. Je ne souhaite de revenir à Paris que pour vous voir, vous embrasser encore une fois, et vous faire voir ma constance dans mon amitié et dans mes malheurs. 'Présentez mes respects à Madame du Deffand!' Strange indeed are the whirligigs of Time! Madame de Bernières was then living in none other than that famous house at the corner of the Rue de Beaune and the Quai des Théatins (now Quai Voltaire) where, more than half a century later, the writer of those lines was to come, bowed down under the weight of an enormous celebrity, to look for the last time upon Paris and the world; where, too, Madame du Deffand herself, decrepit, blind, and bitter with the disillusionments of a strange lifetime, was to listen once more to the mellifluous enchantments of that extraordinary intelligence, which--so it seemed to her as she sat entranced--could never, never grow |
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