Selected Prose of Oscar Wilde by Oscar Wilde
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strange attire of their visitors. Later on London saw, perhaps too
often, the sombre splendour of the Spanish Court, and to Elizabeth came envoys from all lands, whose dress, Shakespeare tells us, had an important influence on English costume.--_The Truth of Masks_. HEROD SUPPLIANT Non, non, vous ne voulez pas cela. Vous me dites cela seulement pour me faire de la peine, parce que je vous ai regardee pendant toute la soiree. Eh! bien, oui. Je vous ai regardee pendant toute la soiree. Votre beaute m'a trouble. Votre beaute m'a terriblement trouble, et je vous ai trop regardee. Mais je ne le ferai plus. Il ne faut regarder ni les choses ni les personnes. Il ne faut regarder que dans les miroirs. Car les miroirs ne nous montrent que des masques . . . Oh! Oh! du vin! j'ai soif . . . Salome, Salome, soyons amis. Enfin, voyez . . . Qu'est-ce que je voulais dire? Qu'est-ce que c'etait? Ah! je m'en souviens! . . . Salome! Non, venez plus pres de moi. J'ai peur que vous ne m'entendiez pas . . . Salome, vous connaissez mes paons blancs, mes beaux paons blancs, qui se promenent dans le jardin entre les myrtes et les grands cypres. Leurs becs sont dores, et les grains qu'ils mangent sont dores aussi, et leurs pieds sont teints de pourpre. La pluie vient quand ils crient, et quand ils se pavanent la lune se montre au ciel. Ils vont deux a deux entre les cypres et les myrtes noirs et chacun a son esclave pour le soigner. Quelquefois ils volent a travers les arbres, et quelquefois ils couchent sur le gazon et autour de l'etang. Il n'y a pas dans le monde d'oiseaux si merveilleux. Il n'y a aucun roi du monde qui |
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