Punch, or the London Charivari, Volume 103, July 16, 1892 by Various
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be bracketted together on the muster-roll of genius, Mr. WILDE has
undertaken to re-write RACINE's _Phèdre_ for that distinguished actress. In his version the smoothly-chaste and insipidly-correct verses which our grandmothers learnt to recite, and our grandfathers pretended to admire on the lips of the classic RACHEL, will give place to the school of BAUDELAIRE and VALLES. We have been fortunate in obtaining an _échantillon_ of this great work. ACTE I., SCENE 3. _PHÈDRE, OENONE._ _Phèdre._ Je me meurs d'ennuie. Mon éventail, et vite! _Oenone._ Madame, je devine votre mal. Vous aimez HIPPOLYTE! _Phèdre._ HIPPOLYTE! Imbécile, ce que j'aime est le vice, La rime sans raison, l'audace, l'immondice, L'horrible, l'eccentrique, le sens-dessus-dessous, La fanfaronnade, la réclame, le sang, et la boue; La bave fétide des bouches empoisonnées; L'horreur, le meurtre, et le "ta-ra-boum-de-ay!" Crois-tu que pour HIPPOLYTE j'ai le moindre estime? Du tout! C'est mon beau fils, et l'aimer est un crime, C'est un fat odieux, OENONE. Homme je le déteste, Mais comme fils de mon mari l'aimer c'est l'in-- _Oenone._ Peste! Que veut dire Madame? _Phèdre._ L'inconnu l'inconvenable.[2] Tu me coupe la parole d'une façon exécrable-- |
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