Me dit, en soupirant, ce moraliste aimable,
"De leur fraîcheur, en un moment,
S'est éclipsé le charme peu durable.

Tel est, hélas! notre destin;
Fleur de beauté ressemble à celles des prairies;
On les voit toutes deux naître avec le matin,
Et dès le soir être flétries.

Estelle hier encor brillait dans nos hameaux,
Et l'amour attirait les bergers sur ses traces;
De la mort, aujourd'hui, I'impitoyable faulx
A moissonné sa jeunesse et ses graces.

Soumise aux mêmes lois, peut-être que demain,
Comme elle aussi, Damon, j'aurai cessé de vivre....
Consacre dans tes vers la cause du chagrin
Auquel ton amante se livre."

p. 92.

The last and not the least of book-collectors, which I have had an
opportunity of visiting, is MONSIEUR RIAUX. With respect to what may be
called a ROUENNOISE LIBRARY, that of M. Riaux is greatly preferable to any
which I have seen; although I am not sure whether M. Le Prevost's
collection contain not nearly as many books. M. Riaux is himself a man of
first-rate book enthusiasm; and unites the avocations of his business with
the gratification of his literary appetites, in a manner which does him
infinite honour. A city like Rouen should have a host of such inhabitants;
and the government, when it begins to breathe a little from recent