Baron D'Holbach : a Study of Eighteenth Century Radicalism in France by Max Pearson Cushing
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et cause la banqueroute du savoir, du plaisir et de l'esprit
humain. Mais vous allez me dire qu'aussi il y avait trop de nonvaleurs: on etait trop endette, il courait trop de papiers non reels sur la place. C'est vrai aussi, et voila pourquoi la crise est arrivee. Adieu, mon cher baron. Ecrivez-moi de longues lettres, pour que le plaisir en soit plus grand. Embrassez moi longuement la baronne, et soyez longue dans tout que vous faites, dans tout ce que vous patientez, dans tout ce que vous esperer. La longanimite est une belle vertu; c'est elle qui me fait esperer de revoir Paris. Adieu. HOLBACH To GALIANI (Critica, Vol. I, 1903, p. 489) GRANDVAL, le 25 d'aout 1770 _Bonjour, mon tres delicieux abbe,_ J'ai bien recu votre tres-precieuse lettre du 21 de juillet qui m'accuse la reception de celle que je vous avais ecrite le 3 de juin. Je vois que celle-ci a ete longtemps en route, attendu que M. Torcia a qui M. Diderot s'etait charge de la remettre, a encore trainasse quelque temps a Paris, suivant la louable coutume des voyageurs qui nous quittent toujours avec peine. |
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