Pickle the Spy; Or, the Incognito of Prince Charles by Andrew Lang
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Madame de Talmond sheltered the Prince both in Lorraine and in Paris.
They were, unluckily, born to make each other's lives 'insupportable.' Charles wrote this letter, probably to Madame d'Aiguillon, from Paris: May 12, 1750. 'La Multitude d'affaire de toute Espece dont j'ai ete plus que surcharge, Madame, depuis plus de quatre Mois, Chose que votre Chancelier a du vous attester, ne m' avois permis de vous rappeller Le souvenir de vos Bontes pour Moi; qualque Long qu'ait ete Le Silance que j'ai garde sur Le Desir que j'ai d'en meriter La Continuation j'espere qu'il ne m'en aura rien fait perdre: j'ose meme presumer Encore asses pour me flater qu'une Longue absence que je projette par raison et par une necessite absolue, ne m'efacera pas totalement de votre souvenir; Daigne Le Conserver, Madame a quelquun qui n'en est pas indigne et qui cherchera toujours a Le meriter par son tendre et respectueux attachement--a Paris Le 12 May, 1750.' A quaint light is thrown on the Prince's private affairs (May 12) by Waters's note of his inability to get a packet of Scottish tartan, sent by Archibald Cameron, out of the hands of the Custom House. It was confiscated as 'of British manufacture.' Again, on May 18, Charles wrote to Mademoiselle Luci, in Paris. She is requested 'de faire avoire une ouvrage de Mr. Fildings, (auteur de Tom Jones) qui s'apel Joseph Andrews, dans sa langue naturelle, et la traduction |
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