The Jesuits in North America in the Seventeenth Century by Francis Parkman
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Cupio impendi, et superimpendi pro vobis, Pauure Nouuelle France, ie
desire me sacrifier pour ton bien, et quand il me deuroit couster mille vies, moyennant que ie puisse aider a sauuer vne seule ame, ie seray trop heureux, et ma vie tres bien employee." "Ma consolation parmy les Hurons, c'est que tous les iours ie me confesse, et puis ie dis la Messe, comme si ie deuois prendre le Viatique et mourir ce iour la, et ie ne crois pas qu'on puisse mieux viure, ny auec plus de satisfaction et de courage, et mesme de merites, que viure en un lieu, ou on pense pouuoir mourir tous les iours, et auoir la deuise de S. Paul, Quotidie morior, fratres, etc. mes freres, ie fais estat de mourir tous les iours." "Qui ne void la Nouuelle France que par les yeux de chair et de nature, il n'y void que des bois et des croix; mais qui les considere auec les yeux de la grace et d'vne bonne vocation, il n'y void que Dieu, les vertus et les graces, et on y trouue tant et de si solides consolations, que si ie pouuois acheter la Nouuelle France, en donnant tout le Paradis Terrestre, certainement ie l'acheterois. Mon Dieu, qu'il fait bon estre au lieu ou Dieu nous a mis de sa grace! veritablement i'ay trouue icy ce que i'auois espere, vn coeur selon le coeur de Dieu, qui ne cherche que Dieu." ] All turned with longing eyes towards the mission of the Hurons; for here the largest harvest promised to repay their labor, and here hardships and dangers most abounded. Two Jesuits, Pijart and Le Mercier, had been sent thither in 1635; and in midsummer of the next year three more arrived,-- Jogues, Chatelain, and Garnier. When, after their long and lonely journey, they reached Ihonatiria one by one, they were received by their brethren with scanty fare indeed, but with a fervor of affectionate |
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