Memoirs of the Life and Correspondence of Henry Reeve, C.B., D.C.L. - In Two Volumes. Volume II. by John Knox Laughton
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ecrire a Mme Grote. Rappelez-nous, je vous prie, tout particulierement au
souvenir de Lady Theresa et de Sir C. Lewis. J'espere que Lord Hatherton ne m'a pas oublie. Mille et mille amities a tous les Senior. Je n'ai pas besoin d'en dire autant pour Mme et Mile Reeve. Tout a vous de coeur, A. T. Reeve replied immediately:-- _62 Rutland Gate, 1 mars_.--Votre lettre me fait le plus sensible plaisir. Les nouvelles indirectes de votre sante qui me sont parvenues de temps en temps m'avaient excessivement preoccupe. J'ai su que le mois de janvier avait ete mauvais, et quoique j'eusse bien des fois l'envie de prendre la plume, elle m'est tombee des mains lorsque j'ai reflechi que j'ignorais malheureusement dans quel etat de corps et d'esprit ma lettre pourrait vous trouver. Pendant tout l'hiver j'ai recu par lettre et de bouche une infinite de demandes sur votre etat. Vous ne sauriez croire a quel point tous vos amis d'Angleterre, qui sont encore plus nombreux que ceux dont vous avez une connaissance personnelle, m'ont temoigne pour vous d'interet, de consideration et d'affection. Aussi votre convalescence est une bonne nouvelle pour nous tous--les Lewis, les Hatherton, les Grote, Knight-Bruce et tant d'autres. Je me permets cependant de dire que le sentiment que j'ai eu toutes les fois que je me suis transporte par la pensee a votre chambre de malade est bien autrement profond. Mon amitie pour vous est une des affections les plus vives qu'il m'ait ete donne de conserver. Je n'ai rien de plus cher. Et l'idee que vous souffriez tant de mal, sans qu'il me fut possible de vous offrir le moindre soulagement, m'a ete extremement penible. Pour un malade la lecture de mes 'Catacombes' ne me parait pas excessivement gai, mais je reconnais la votre aimable souvenir de l'auteur. Bref, vous etes en convalescence. Le soleil printanier, meme dans nos climats, luit d'un eclat extraordinaire. Deja au mois de fevrier les arbustes poussaient des feuilles. Dieu veuille que cette douce chaleur de |
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