The Lake by George (George Augustus) Moore
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d'oeil et dit: 'Pourquoi m'a-t-il dédié une niaiserie pareille?' Toutes
les choses de l'esprit, sauf les plus grandes, deviennent niaiseries tôt ou tard. Votre ignorance de ma langue m'épargne cette heure fatale. Pour vous, mon livre sera toujours une belle et noble chose. Il ne peut jamais devenir pour vous banal comme une épouse. II sera pour vous une vierge, mieux qu'une vierge, il sera pour vous une demi-vierge. Chaque fois que vous l'ouvrirez, vous penserez à des années écoulées, au jardin où les rossignols chantent, a la forêt où rien ne se passe sauf la chute des feuilles, à nos promenades à Valvins pour voir le cher bonhomme; vous penserez à votre jeunesse et peut-être un peu à la mienne. Mais je veux que vous lisiez cette dédicace, et c'est pour cela que je l'ai écrite en français, dans un français qui vous est très familier, le mien. Si je l'écrivais en anglais et le faisais traduire dans le langage à la dernière mode de Paris, vous ne retrouveriez pas les accents barbares de votre vieil ami. Ils sont barbares, je le conçois, mais il y a des chiens qui sont laids et que l'on finit par aimer. Une poignée de mains, GEORGES MOORE. PREFACE The concern of this preface is with the mistake that was made when 'The Lake' was excluded from the volume entitled 'The Untilled Field,' |
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