Punch, or the London Charivari, Volume 100, February 28, 1891 by Various
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et à l'église. Cette petite blonde, JANE, a ses idées à elle de se
ranger, de vivre en honnête femme avec son respectable JEAN POPPOT qui l'adore, au point de lui pardonner tout le volume premier de son histoire. [Illustration] Il n'y a pas dans tout Paris ménage plus gentil que le petit appartement au septième des POPPOT dans une cité ouvrière de ce Betnal Grin Parisien. Tout va bien avec ces braves gens. Lui, c'est le Steeple-Jack de Paris, où il fait les réparations de tous les toits. Elle, blanchisseuse de fin, a développé un secret dans la façon d'empeser les plastrons de chemises. Elle fait des plastrons monumentaux, luisants, dur comme l'albâtre. Elle a des clients dans le beau monde et à l'étranger, jusqu'au Prince de BALEINES, qui lui confie ses chemises de grande toilette, celles qu'il porte au diner du Lor Maire, par exemple. JANE achète sa charcuterie, et après elle s'arrête au coin de la rue pour regarder Paris. C'était un tic qu'elle avait, de regarder Paris. Cela tenait de la famille OGWASH. Instinct de race. Paris, vu du hauteur des Saloperies, semble une grande marmite pleine de boue et de sang, où les gens grouillent, se tordent, s'empiffrent, se dévorent, et _squirment_ dans leur propre graisse, comme de la blanchaille sautant dans l'huile bouillante. Un nuage de _sewer-gaz_ monte jusqu'à JANE stationnée sur la hauteur de Belleville; et dans cette brume puante elle sent l'odeur de femmes et de l'ognon, le cognac, le meurtre, le fricot, le mont de piété, les omnibus, les croquemorts, les gargotes, les bals à l'entrée libre pour dames, tout |
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