Punch, or the London Charivari, Volume 100, February 28, 1891 by Various
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ce qu'il y a de funeste et de choquant dans cette ville infecte.
JANE s'amuse à flairer toutes ces horreurs pendant que le pauvre POPPOT danse devant le buffet en attendant l'arlequin ou le demi kilo de charcuterie assortie dans le panier de sa femme. III.--DÉGRINGOLADE. Elle a dégringolé. Cela a commencé tout doucement en trainant ses savates. Quand une femme dégringole elle traine ses savates. C'est une loi universelle. L'on ne dégringole pas sans trainer ses savates; l'on ne traine pas ses savates sans dégringoler. Ainsi gare aux souliers éculés. O, mais elle est changée, cette pauvre p'tite blonde! La maladie héréditaire des EGOU-OGWASH vient d'être indiquée. POPPOT, ce brave POPPOT, lui aussi il dégringole, il resemble à un réverbère sur le boulevard dont on oublie d'éteindre le gaz. Il est allumé du matin au soir. Ça a commencé si gentiment après que ce bon Steeple-Jack était tombé du faîte de Notre Dame, où il faisait des réparations. Le pauvre homme a fait cette chute en regardant JANE, qui dansait le cancan sur la Place du Parvis pour choquer ces crétins de _Cook-tourists_, et pour distraire son mari. C'était pendant la convalescence de POPPOT que la dégringolade a commencé. JANE lui donna un dé à coudre de vilain cognac, et de ce premier doigt de casse-poitrine à l'ivrognerie brutale n'était qu'une glissade, presque aussi rapide que la glissade de Notre Dame. POPPOT trainait ses savates; il chômait; il rigolait; il gardait le Saint Lundi; il passait des journées devant le buffet du Pétrolium, ce grand cabaret du peuple où l'on voyait distiller le trois-six pour tout le quartier. |
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