Leaves from a Field Note-Book by John Hartman Morgan
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Le 10 sept., 1914. CHÈRE MADAME--Comme j'étais très bon camarade avec votre frère Paul Duval et que le malheur vient de lui arriver, je tient à vous le faire savoir, car peut-être vous serai dans l'inquiétude de pas recevoir de ces nouvelles et de ne pas savoir où il est. Je vous dirai que je vient de lui donner du papier à lettre et une enveloppe pour vous écrire et aussitôt la lettre finit il l'a mis dans son képi pour vous l'envoyé le plus vite possible et malheureusement un obus est arriver, et il à etait tué. Heureusement nous étions trois près de l'un l'autre et il n'y a eut de lui de touché. Je vous envoi la petite lettre qu'il venait de vous faire, et en même tant vous verrez les trous que les éclats d'obus l'on attrapper. Recevez de moi chère madame mes sincères salutations. JULES COPPÉE. Tambour au 151e Regiment d'Inf., 2e Cie 42e Division, Secteur postale 56. Crude and illiterate though it was, the letter had a certain noble simplicity. "Très gentil," I remarked as I returned it to Jeanne, and thought the matter at an end. But Jeanne had not done, and, with much circumlocution and many hesitations, she at last preferred a simple request. I was going to visit the battlefield of the Marne--yes? I assented. Well, perhaps, perhaps Monsieur would visit Paul's grave, and perhaps if he found it he would take a photograph. "Why, certainly," I |
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