Baron D'Holbach : a Study of Eighteenth Century Radicalism in France by Max Pearson Cushing
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la stupidite... _Le Christianisme devoile_ s'est vendu jusqu'a quatre
louis." When caught the colporters were severely punished. Diderot gives the following instance in a letter to Mlle. Volland Oct. 8, 1768 (Avezac-Lavigne, _Diderot_, p. 161): "Un apprenti avait recu, en payment ou autrement, d'un colporteur appele Lecuyer, deux exemplaires du _Christianisme devoile_ et il avait vendu un de ces exemplaires a son patron. Celui-ci le defere au lieutenant de police. Le colporteur, sa femme et l'apprenti sont arretes tous les trois; ils viennent d'etre pilories, fouettes et marques, et l'apprenti condamne a neuf ans de galeres, le colporteur a cinq ans, et la femme a l'hopital pour toute sa vie." There are two very interesting pieces of contemporary criticism of _Le Christianisme devoile_, one by Voltaire, the other by Grimm. Voltaire writes in a letter to Madame de Saint Julien December 15, 1766 (_Oeuvres_, XLIV, p. 534, ed. Garnier): "Vous m'apprenez que, dans votre societe, on m'attribue _Le Christianisme devoile_ par feu M. Boulanger, mais je vous assure que les gens au fait ne m'attribuent point du tout cet ouvrage. J'avoue avec vous qu'il y a de la clarte, de la chaleur, et quelque fois de l'eloquence; mais il est plein de repetitions, de negligences, de fautes contre la langue et je serais tres-fache de l'avoir fait, non seulement comme academicien, mais comme philosophe, et encore plus comme citoyen. "Il est entierement oppose a mes principes. Ce livre conduit a l'atheisme que je deteste. J'ai toujours regarde l'atheisme comme le plus grand egarement de la raison, parce qu'il est aussi ridicule de dire que l'arrangement du monde ne prouve pas un artisan supreme |
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