Baron D'Holbach : a Study of Eighteenth Century Radicalism in France by Max Pearson Cushing
page 50 of 141 (35%)
page 50 of 141 (35%)
![]() | ![]() |
|
d'en rire. Les jeunes gens et les femmes lisent cette folie avec
avidite. Les editions de tous les livres dans ce gout se multiplient. And on February 8, 1768, he wrote: On fait tous les jours des livres contre la religion, dont je voudrais bien imiter le style pour la defendre. Y a-t-il de plus sale, que la plupart des traits qui se trouvent dans la _Theologie portative_? Y a-t-il rien de plus vigoreux, de plus profondement raisonne, d'ecrit avec une eloquence plus audacieuse et plus terrible, que le _Militaire philosophe_, ouvrage qui court toute l'Europe? [by Naigeon and Holbach] Lisez la _Theologie portative_, et vous ne pourrez vous empecher de rire, en condammant la coupable hardiesse de l'auteur. Lisez _l'Imposture sacerdotale_--vous y verrez le style de Demosthene. Ces livres malheuresement inondent l'Europe; mais quelle est la cause de cette inondation? Il n'y en a point d'autre que les querelles theologiques qui ont revolte les laiques. _Il s'est fait une revolution dans l'esprit humain que rien ne peut plus arreter: les persecutions ne pourraient qu'irriter le mal_. [Footnote: the italics are mine.] It is to be noted however that Voltaire's sentiments varied according to the point of view of the person to whom he was writing. In a letter to d'Alembert, May 24, 1769 (Vol. LXV, p. 453), he calls the _Theologie portative_ "un ouvrage a mon gre, tres plaisant, auquel je n'ai assurement nulle part, ouvrage que je serais tres fache d'avoir fait, et que je voudrais bien avoir ete capable de faire." But in a letter to the Bishop of Annecy June, 1769, he writes (Vol. XXVIII, p. 73): "Vous lui [M. de Saint Florentin] imputez, a ce que je vois par vos lettres, des livres miserables, et jusqu'a _la Theologie portative_, ouvrage fait apparemment dans quelque |
|