Baron D'Holbach : a Study of Eighteenth Century Radicalism in France by Max Pearson Cushing
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laquelle il vit, ignorez vous qu'il ne convient point a un particulier
d'insulter les Puissances..." (p. 28). "Non content d'insulter a toutes les tetes couronnes de l'Europe, notre philosophe s'amuse, en passant, a repandre du ridicule sur les ouvrages de Hugo Grotius. J'oserais croire qu'il n'en sera pas cru sur sa parole, et que le _Droit de la guerre et de la paix_ ira plus loin a la posterite que _l'Essai sur les prejuges_" (p. 39). Holbach in his anti-militaristic enthusiasm had used the words "bourreaux mercenaires"; "epithete elegante," continues Frederick, "dont il honore les guerriers. Mais souffrions nous qu'un cerveau brule insulte au plus noble emploi de la Societe?" (p.49). He goes on to defend war in good old-fashioned terms. "Vous declamez contre la guerre, elle est funeste en elle-meme; mais c'est un mal comme ces autres fleaux du ciel qu'il faut supposer necessaires dans l'arrangement de cet univers parce qu'ils arrivent periodiquement et qu'aucun siecle n'a pu jusqu'a present d'en avoir ete exempt. J'ai prouve que de tout temps l'erreur a domine dans ce monde; et comme une chose aussi constante peut etre envisagee comme une loi general de la nature, j'en conclus que ce qui a ete toujours sera toujours le meme" (p. 19). Frederick sent his little refutation to Voltaire for his compliments which were forthcoming. A few days after Voltaire wrote to d'Alembert: Le roi de Prusse vous a envoye, sans doute, son petit ecrit contre un livre imprime cette annee, intitule _Essai sur les prejuges_, ce roi a aussi les siens, qu'il faut lui pardonner; on n'est pas roi |
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