Punch, or the London Charivari, Volume 99, November 29, 1890 by Various
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rudes et franches pratiques de Dotheboys, le système était au fond le
même. Il lui fallait toujours sa victime--son SMIKE. À Dotheboys le SMIKE était blanc, et s'attachait à NICHOLAS, le pion; à Clichy le SMIKE était noir, mais c'était toujours bien SMIKE, qui entrait dans la pension bien vêtu, ses frais payés ponctuellement, et qui tombait bien bas, jusqu'à balayer le plancher, et à servir à table. Et plus tard le SMIKE noir devait mourir accablé de cruautés, d'une mort encore plus larmoyante et plus terrible que la douce phthisie du SMIKE blanc. Il est mort dans la seconde manière de DICKENS, plus travaillée, plus tendue que le style jeune et fort de NICKLEBY. III.--CE QU'ON APPELLE UN BEAU-PÈRE. Il n'y a pas loin du premier chapitre dans la vie de JONNIE jusqu'à l'entrée de MURDSTONE--le MURDSTONE français, dur, mais poète, ainsi plus frivole que le MURDSTONE anglais. Mais, puisque pour le petit ARRIE tout ce qu'il y a de pénible dans l'histoire de son petit cousin anglais doit s'augmenter, le MURDSTONE français a des traits des NÉRON et des CALIGULA. Naturellement le jeune DOMBEY, se souvenant des escapades du cousin, fait son petit voyage d'enfant--une fuite de la pension jusqu'à la maison maternelle où la petite dame s'est installée en secondes noces avec MURDSTONE D'ARGENTON, le poète. Alors commencent l'éducation de l'enfant par le beau-père, les larmes de la mère, le martyre du petit. Que de gifles; que de dictionnaires lancés à la tête du chétif bambin! "Faut qu'il aille quelque part gagner sa vie," dit MURDSTONE, qui s'enrageait de plus en plus, à cause de deux incommodités dans leur vie de famille, la première que lui, MURDSTONE, n'avait pas le génie d'ALFRED DE MUSSET, la seconde que l'enfant avait un rhume de cerveau |
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